LET ME FALL ||

Je suis les pleurs désastreux juste après un sommeil qui nous offrait un rêve idéal,  je suis la serviette douce qui vient envelopper le corps, je suis un déodorant senteur pamplemousse, je suis le plus beau tee shirt de l'armoire, je suis le ciel gris que l'on regarde le matin, je suis le vernis à ongle qui craque, je suis le verre d'eau plein et bientôt vide devant MTV pulse, je suis le produit vaisselle ultra doux pour les mains sensibles des ménagères, je suis les touches d'un clavier presque silencieux, je suis le crépitement des nem's qui cuisent dans la poêle, je suis la mâchoire qui bloque à chaque bouchée, je suis un bus vide, je suis le vent trop léger pour soulever un cheveux, je suis un banc sur lequel des amoureux roucoulent puis se disputent, je suis un porte monnaie rempli de petits souvenirs de tout sauf des billets, je suis les doigts que l'on fait craquer, je suis un bonjour heureux du conducteur, je suis le feu orange que l'on grille, je suis un moineau qui n'arrête pas de sauter sur ses petites pattes, je suis la gamine qui n'ose pas jouer avec les autres dans le parc, je suis la glace qui lui coule sur les doigts, je suis le soleil qui tombe dans la mer, je suis l'ivresse nocturne, je suis un stylo sur un zapbook, je suis une librairie entière,  je suis les cordes de sa guitare, je suis l'homme qui hurle, je suis un trou dans la peau pour un nouveau petit bijou, je suis un corps effondré, je suis etcaetera...

Je suis beaucoup et je ne suis rien.
Finalement, je me débrouille pas trop mal quand je suis seule. Les autres sont pour moi de simples aller-retour interminables, qui font de mon esprit un brouillard impénétrable. Je me force parfois, c'est pas un reproche faut le savoir. Je suis bien toute seule mais de nos jours ce genre de propos est terrifiant. Faut se plier à la règle, de toute évidence nous vivons dans une société dominée par les idées pourries , c'est malheureux.

 La vie c'est un peu un grand huit.Non, je sais absolument
pas ce que je fais en commençant mon article comme ça.
La vie,donc,c'est un mega_grand huit avec des hauts, des bas, du rythme, des
passages a vide,et surtout des moments ou tu te dis "Putain pourquoi jsuis la."
C'est précisement de ça que jveux parler.Des moments ou t'echangerai bien ta
vie pour une autre, meme si c'est la vie de patrick juvet, tu t'en fous tu prends.


Pour tous ces jours...
...où tu t'es rendu compte au milieu de la journée que ta braguette était ouverte.
...où t'as rigolé tout seul comme un con .
...où tu t'es souvenu a 23h47 que t'avais pas traduit ton dialogue d'anglais.
...où tu t'es pris ta porte entre ton 3e et ton 4e orteil,la ou ça fait bien mal.
...où tu t'es tapé les 2 meuf fan de TH derrière toi dans le bus.
...où tu as rigoler et que tu as pas vu que ton nez avais  un problème.
...où t'es allé aux toilettes sans t'apercevoir qu'il restait une seule feuille de PQ.
...où tu t'es coupé avec une feuille et où les gens t'ont traité de chochotte.

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Enfin bref, pour tous ces_vendredis 13 bonus, pour tous ces jours ou il a plu de la
merde sur toi et que Sébastien Folin t'avais pas prévenu,sache que t'es pas seul.
Chaque jour,des millions d'innocents,comme toi,ratent une marche d'escalier devant plein de
gens et font tomber_leur portable dans la cuvette_des chiottes en remontant_leur pantalon.


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■                  OUi,C'EST CHiANT                 ■
■         OUi,LA ViE C'EST DE LA MERDE ■
■___._OUi T'ES MAUDiT A MoRT___'_■
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Mais on est 6 milliards a etre dans le meme bain,garde la banane =)

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■ CLiK ■__._____
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_____.__ ■ CLiK ■
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[ Pour le dernier,clique uniquement si tu t'appelles Claire ou agnès ]

Il y a toutes ses choses affreuses, vous voyez. Ces trucs qu'on n'ose pas dire. C'est l'amour raté, les mômes trop gâtés, la jalousie ravalée. Nos voyages sans arrivée et les adieux à la va vite. Se faire remplacer et sourire au vent malgré tout. Les cœurs arrachés et les poumons massacrés. C'est retenir le plus possible son souffle, jusqu'à se sentir libérer. Y'a les mots qui s'écrasent et les images qui s'érodent. On a tellement peur de plus s'y retrouver. On a déjà tellement donné, à en crever les nuages. Alors, voyez-vous, moi, attraper la mort sous la pluie, je m'en moque tant qu'il y aura toujours cet éclat dans ses yeux. Et tant pis s'il est pour quelqu'un autre.